Madainn mhath tout le monde ! C’est de nouveau moi, Anaëlle. Vous m’avez peut-être déjà lue ici : Road trip en Nouvelle-Zélande, rendez-vous en Terre du Milieu. Si ce n’est pas le cas, je prêche pour ma propre paroisse et je vous invite bien sûr à le découvrir.
Pour ce deuxième chapitre, j’ai posé mes valises à Édimbourg, en Écosse. Que faire à Édimbourg en 3 jours ? Où dormir ? Où manger ? Quelles sont les formalités pour aller en Écosse ? Suivez-moi dans ce voyage !
Visiter Édimbourg : les infos pratiques
On commence par quelques tips utiles pour votre city-trip à Édimbourg. Surtout depuis le Brexit.
Avant de partir en Écosse
- Documents obligatoires : un passeport en cours de validité + une autorisation électronique de voyage (ETA) depuis le 2 avril 2025 pour les citoyens français. Sauf s’ils ont un visa ou un statut de résident (permanent ou temporaire). L’ETA coûte 16 £ soit un peu plus de 18€. Vous pouvez faire la demande ici. Attention, toujours passer par le site officiel, car des sites frauduleux existent.
- Frais bancaires : tournez-vous vers une banque qui propose 0 % de frais bancaires pour éviter les mauvaises surprises. J’ai ouvert un compte chez Monabanq. Pas de frais, 200 € offerts et assurance voyage incluse. Tout bénéf ! En vadrouillant sur les groupes Facebook, d’autres ont opté pour : Revolut, Fortuneo ou Boursobank
- Monnaie : on paie en livres sterling (GBP). La carte bancaire est acceptée partout, même pour de petits montants. Mais avoir quelques pièces sur soi peut être utile pour les toilettes publiques ou certains petits commerces. Je n’ai cependant pas dépensé une livre sterling en monnaie. Surtout que le taux de change est assez élevé.
- Logement : les touristes réservent leur hébergement parfois plus d’un an en avance ! Édimbourg est très cher. Alors, si vous ne souhaitez pas vous retrouver le bec dans l’eau comme moi (coucou les voyages de dernière minute), anticipez ce point.
Quand partir à Édimbourg ?
ChatGPT dirait : cela dépend de vos envies. Moi, je dirais : cela dépend de votre budget et de votre capacité à supporter la foule touristique.
Je suis partie à la période des marchés de Noël à Édimbourg. Le combo parfait des prix chers et du monde . Mais bon… L’ambiance brumeuse, les pubs cosy et le charme gothique de la ville l’hiver…
À noter : les journées sont très courtes en hiver (le soleil se couche vers 15 h 30 en décembre), les températures sont fraîches et la météo… disons, changeante ️. Sans oublier qu’il y a une heure de moins.
L’été, c’est LA saison culturelle : le Festival Fringe (le plus grand festival artistique du monde), le Royal Edinburgh Military Tattoo, les spectacles de rue, etc. Autant dire, la haute saison, donc prix élevés, logements à réserver des mois à l’avance, etfoule partout.
Printemps/automne : le bon compromis !
Sur place : les transports à Édimbourg
Depuis l’aéroport, j’ai pris le tram. Easy. Mais il y avait aussi un shuttle bus. Utile, l’application Lothian Buses vous fera gagner un temps précieux. Il faut environ 30 minutes pour rejoindre le centre.
Une fois sur place, Édimbourg se visite très facilement à pied ! J’avais pris un ticket journée pour le tram (ligne unique), mais finalement, je ne l’utilisais que le matin et le soir pour rejoindre mon hôtel. Édimbourg est découpée en 2 : la Old Town qui surplombe la New Town (pas si new, car elle date du 18ᵉ siècle). Les principaux points d’intérêt sont proches les uns des autres.
Les tarifs pour le tram à Édimbourg :
- Ticket simple en zone urbaine : 2,20 £
- Ticket pour 1 jour : 5,50 £ (6,40 €)
- Trajet vers/depuis l’aéroport : 7,50 £ (presque 9 €)
Vous devez obligatoirement acheter vos billets avant l’embarquement via les distributeurs automatiques ou l’application mobile. Les contrôleurs prennent vraiment à cœur leur métier. N’essayez pas de gruger.
Les tarifs des bus à Édimbourg :
- Ticket simple adulte : 2,20 £
- Ticket simple enfant : 1,10 £
- Ticket journée adulte : 5,50 £
- Ticket journée enfant : 2,75 £
Pour les trajets plus longs, le réseau de bus Lothian est fiable, régulier et plutôt bon marché. Vous pouvez acheter un ticket directement à bord (en espèces, en montant avec l’appoint) ou opter pour une carte rechargeable si vous restez plusieurs jours.
Mon city trip à Édimbourg → itinéraire, coups de cœur et ratés
Visiter Édimbourg en 3 jours, c’est court pour certains, long pour d’autres. Je le dis souvent : cet itinéraire n’est pas parfait, mais c’est le mien, donc pour moi, il est parfait.
Jour 1 – Arrivée à Édimbourg
Après un vol Genève-Édimbourg, je débarque dans la ville aux environs de 19 h. Direction l’hôtel à Leith (quartier en dehors du centre, proche de la mer) pour rejoindre l’hôtel View Park. Ticket de tram pris, place de tram prise. C’est la nuit. Je suis émerveillée par la vie nocturne et les illuminations de Noël à chaque coin de rue. Arrêt tram : Foot of the Walk.
Où dormir à Leith ?
Mon raté : L’hôtel.
J’en parlais un peu plus haut. Les hébergements sont vite pris d’assaut à Édimbourg. Et comme je préfère mettre mon budget dans les activités et la nourriture, le logement est (presque) facultatif. Surtout que les hôtels et Airbnb sont vraiment hyper chers.
Anecdotes de cet hôtel que je ne recommande pas du tout : pas un seul employé sauf pour le ménage (je suppose). Des personnes enfermées dehors, car pas le bon code PIN. Mini chambre qui sent le renfermé. Un lit de 120 cm pour deux personnes. Pas de fenêtre. Park View… mon œil. Des murs épais comme une feuille de papier. Une douche qui fuit et des toilettes aspergeuses. Bref… j’ai mal dormi. À deux pas de cet hôtel se trouvent le Sandaig Guest House et le Crioch Guest House qui ont l’air vachement mieux.
Où manger à Leith ?
Ceci dit, le quartier portuaire de Leith est plutôt sympa. Pour se sustenter, un peu compliqué. Les restos sont déjà pris d’assaut et il est déjà tard. Je pousse la porte du bar américain le Dukes : Hello : Is it possible to eat something ?
Super bien accueillie par la patronne. Une pinte d’IPA, des ailes de poulets sauce barbecue avec des frites dans un décor atypique de bandes entre murs recouverts de bandes dessinées et statue de l’île de Pâques. Ce n’est pas le restaurant du siècle, bien sûr, mais pour s’immerger dans l’ambiance écossaise et manger, c’est plus que parfait. Petit tour dans le Leith Park West et dodo.
Jour 2 – Visite d’Édimbourg
Levée aux aurores (6 h 30). En hiver, il faut vivre avec le soleil en Écosse. Pas de petit déjeuner dans l’hôtel vu qu’il n’y a aucun employé. La première étape du jour est donc de prendre un bon petit déjeuner.
Direction le tram pour rejoindre le centre. Arrêt à Princes Street, la plus grande artère d’Édimbourg. Dans la New town, tout est encore fermé et encore mort. Il est approximativement 8 h. Petit tour du quartier puis retour vers la rue principale et le parc est Princes Street Garden. En grande sentimentale, je tombe amoureuse des bancs publics en mémoire d’une personne disparue à la Love Actually.
Où prendre le petit déjeuner à Édimbourg dans la Old Town?
Montée vers la Vieille Ville d’Édimbourg par le petit passage de Milne’s Court. Entrée directe dans le monde de Harry Potter. Les rues sont désertes. Toujours à la recherche d’un petit déjeuner. Petite marche jusqu’au château par Castlehill. Je redescends dans la rue et une statue me saute aux yeux : Deacon Brodie, une figure historique d’Édimbourg. Il a inspiré le personnage du Dr Jekyll et Mr Hyde de Robert Louis Stevenson.
Plus que le personnage, il y a l’endroit : The Deacon’s House Cafe. Dès que j’ai franchi la porte voûtée, j’ai eu l’impression de remonter le temps : murs de pierre, enseignes anciennes, fleurs suspendues… tout respire le charme écossais.
Assise près d’une petite fenêtre, j’ai savouré un scone cannelle/pomme encore tiède (le meilleur que j’aie jamais mangé) et un super breakfast appelé “The Full Deacon” : bacon fumé, saucisse de porc-haggis, œufs brouillés, haricots, black pudding (sorte de boudin), tomates cerises chaudes, pains toastés, le tout accompagné d’un cappuccino, pendant que dehors, la ville commençait à s’agiter. Ici, le temps ralentit et l’on profite simplement du calme et de la chaleur du lieu.
Que faire sur le Royal Mile ?
En tout premier : se laisser surprendre par le son des cornemuses. Ok, c’est ultra-touristique. Mais s’arrêter quelques instants pour écouter leur musique a quelque chose de magique. Les musiciens en kilt se relaient toute la journée et n’ont pas le droit de rester très longtemps (créneau de 10 min, il me semble).
Je n’ai pas fait le château d’Édimbourg. Tout simplement parce qu’il n’y avait plus d’entrée disponible. Tout comme les hébergements, cette visite est prise d’assaut. Donc, si vous voulez absolument le voir de l’intérieur, anticipez. Pas comme moi. Mais il n’était pas forcément sur ma to-do liste.
Ensuite, je suis descendue vers le Palace of Holyroodhouse, la résidence royale. En chemin, j’ai visité plusieurs bâtiments : St Giles’ Cathedral et Canongate Kirk. Petit détour aussi par Parliament Square. Attention, cette rue pullule d’attrapes-touristes “Made in China”.
En descendant la rue, j’ai aussi été émerveillée par les petites ruelles étroites (les closes) qui partent de la Royal Mile et cachent parfois des jardins secrets, des cours tranquilles. Un peu comme les traboules à Lyon, mais version écossaise.
Une fois au palais, j’ai tout remonté en sens inverse. Parce que… j’ai zappé un des endroits pour lesquels je suis là : trouver Jamie Fraser de la série Outlander. Bon à défaut d’arriver à mettre la main dessus, j’ai visité son imprimerie. En réalité, il ne s’agit absolument pas d’une imprimerie, mais du musée d’Edimbourg dans une maison ancienne du XVIe siècle. Il est gratuit et on peut y voir beaucoup d’objets de la vie écossaise ainsi que le covenant original de 1638, inscrit sur une peau de mouton.
Les cimetières d’Édimbourg
Édimbourg ne dissimule pas ses morts : elle les expose, les invoque presque. Une balade dans ses cimetières, une fois la nuit tombée, relève moins de la promenade que de la convocation. Et tous n’en ressortent pas tout à fait seuls.
J’avoue, je n’ai pas visité les cimetières la nuit. Déjà en plein jour, ils dégagent une atmosphère lourde. Vous voyez cette scène dans Harry Potter et la Coupe de feu, quand Harry est projeté dans un cimetière lugubre, encerclé de tombes anciennes ? C’est exactement ce que certains recoins d’Édimbourg évoquent.
Les pierres ne se contentent pas d’indiquer un nom ou une date : elles affichent des crânes gravés, des sabliers ailés, des os entrecroisés. On n’est jamais vraiment seul parmi ces symboles funèbres.
Faites un petit tour dans les plus célèbres : Greyfriars Kirkyard, Canongate Kirkyard et Old Calton Burial Ground. Près de la Church of St John Evangelist aussi se trouve un cimetière. Et, il n’y a pas que des morts, mais aussi des écureuils peu farouches qui viennent vous dire bonjour.
Dean Village Édimbourg
Après cette visite horrifique, cap sur un village dans la ville : Dean Village. À 10 minutes du centre à pied, changement de décor. Autrefois cœur de l’activité meunière, Dean Village était animé par les moulins à eau qui bordaient la rivière, la Water of Leith. D’ailleurs, il existe un chemin qui la longe (Water of Leith Walkway). Ce sentier permet de rejoindre des lieux, comme la galerie d’art moderne ou Stockbridge.
J’ai trouvé ce quartier extrêmement « cute ». Le bâtiment le plus emblématique est Well Court, un ensemble résidentiel victorien construit pour les ouvriers du quartier. Dean Village est loin du brouhaha touristique, mais c’est un peu le repère des influenceurs. Donc, il y avait tout de même du monde !
Les quartiers ouest d’Édimbourg
Pour moi, la meilleure façon de visiter une ville, c’est de se perdre dans ses rues. Alors, après Dean Village, j’arpente les rues de Walker Street, Chester Street, Melville Street et Drumsheugh Gardens. Édimbourg revêt ici un costume géorgien et diplomatique.
On y voit de grandes demeures élégantes en pierre, souvent classées, avec colonnes d’entrée, balcons en fer forgé et fenêtres à guillotine. Ces bâtiments ont l’espace, la discrétion et le standing requis pour abriter des missions diplomatiques. Plusieurs pays y ont leurs représentations, logées dans ces élégants immeubles du XIXe siècle.
C’est aussi par ici qu’on retrouve les rues en arc de cercle que l’on peut voir dans beaucoup de films anglais.
Petit coup de pour la St Mary’s Episcopal Cathedral.
Un pub très sympa à Édimbourg
Rappel : en Écosse, l’hiver, la nuit tombe tôt. À 16 h, j’ai déjà l’impression qu’il est 18 h. C’est le moment de s’arrêter dans un pub typique au 26 William Street : le Teuchter Bar.
Poutres en bois, murs en pierre d’origine : le combo parfait pour une soirée réussie dans un bar typique. À l’étage, vous pouvez trouver des bières artisanales comme des IPA et des ales écossaises (de Leith) et plus de 140 single malts. Le « Bunker », situé en sous-sol, est un espace cosy avec des canapés et plusieurs téléviseurs diffusant principalement des matchs de rugby. Bonus : le bar fait à manger.
J’ai adoré ce melting pot de classes sociales. Tout le monde se mélange et s’il n’y a plus de place, on vous invite à partager une table.
The Christmas Market
Après cet interlude sympathique au Teuchter Bar (il y en a un autre à Leith d’ailleurs), en route pour le marché de Noël d’Édimbourg.
Mais… beaucoup trop de monde . Tant pis, ça sera pour demain.
Manger italien à Édimbourg
La faim se faisant ressentir, il est temps de trouver un endroit pour manger. Premier essai : The Conan Doyle. Pas de place avant 30 minutes. Avec un estomac qui crie famine, je refuse.
J’arrive devant un énooorme restaurant : le Mamma Roma. En voyant la carte à l’extérieur, je prends peur. Beaucoup trop de plats pour que tout soit fait maison. Alors, je vais dans le restaurant italien à côté. Qui, en fait, était le même. J’ai le droit de manger, mais le restaurant étant complet, à 20 h la table doit être libre. Pas de souci. La patronne est une vraie Italienne qui dirige son équipe avec poigne. J’ai très très bien mangé.
Fin de cette 1ʳᵉ journée complète à Édimbourg.
Jour 3 – Visite d’Édimbourg, la suite
Ce matin, destination le port de Leith. Mais avant: breakfast time. Je ne vais pas au Deacon’s qui se situe à l’opposé de mon trajet du jour. Je fouille sur Google pour trouver The endroit. Je finis par me rendre au Old Spencer Cafe. Pas la même ambiance, mais petit café cosy et j’y mange bien.
Ensuite, je saute dans le tram et je descends au port de Leith. J’ai noté dans mon carnet de voyage : Petite balade mimi.
Le tour est quand même très vite fait.
C’est ici que mouille le yacht royal du Britannia. Impossible de l’apercevoir malgré tous mes efforts. Déçue et fatiguée, je suis.
Matinée à noter d’un 5 sur 10.
The national Scottish Museum
Retour vers le centre de la capitale écossaise. Je vais donc au Scottish Museum, situé sur Chambers Street, non loin du Royal Mile. C’est un musée à la fois encyclopédique, interactif et architecturalement remarquable avec son immense verrière. Il retrace l’histoire de l’Écosse dans toutes ses dimensions : du plus ancien squelette de dinosaure aux missions spatiales contemporaines.
Le musée est constitué de deux ailes reliées entre elles : la moderne qui accueille des collections liées à la science, aux technologies, aux cultures du monde et à l’histoire naturelle et la victorienne avec sa grande galerie lumineuse, est dédiée à l’histoire, la culture et les découvertes écossaises.
Étonnamment, ce musée est gratuit. Mais on peut faire un don. Il faut au moins deux heures pour faire tout le musée.
Victoria Street
On ne peut pas aller à Édimbourg sans passer par les façades rouges, bleues, vertes et jaunes de Victoria Street, l’une des rues les plus emblématiques et photographiées de la ville. On y trouve des magasins de fromages, des librairies, des artisans, ainsi que des enseignes dédiées à l’univers de Harry Potter. Cette rue aurait d’ailleurs inspiré Diagon Alley.
Le reste de la journée étant consacré à la recherche d’un bon whisky et d’un repas à 16 h 30 (coucou le Teuchter), je vous fais fi des détails. Fin de cette deuxième journée.
Jour 4 – The last day
Petit déjeuner au Old Spencer Cafe puis retour à l’hôtel pour boucler ma valise. Je pense n’avoir jamais été aussi heureuse de quitter un « hôtel ». Je dépose ma valise dans un magasin de téléphone pakistanais qui fait « dépose bagage » sur Princes Street.
Le projet du jour : se rendre à Arthur’s Seat. Pourquoi ? Parce que je suis tombée amoureuse de la série sur Netflix Un jour. Je la recommande chaudement aux plus romantiques d’entre vous.
Au départ, mon but n’était pas forcément de gravir toute la colline qui culmine à 251 m d’altitude. Surtout qu’il avait plu le matin et que le chemin était bien gras. Sauf qu’un pas après l’autre dans mes Nike Air pas du tout adaptées, j’ai finalement atteint le sommet. Hyper venteux ! Mais vue incroyable sur Édimbourg et la mer. Vue aussi sur les randonneurs pleins de boue qui sont tombés en chemin.
On dit qu’Arthur’s Seat est l’un des sites possibles pour Camelot, le château légendaire du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde.
Pour redescendre, je ne passe pas par le même chemin et je me retrouve seule au milieu d’une prairie. Belle bouffée d’air. Je fais aussi un détour par une chapelle en ruine du XVᵉ siècle.
Arthur’s Seat est à faire absolument à Édimbourg, même si vous n’êtes pas très sportif.
Calton Hill
Depuis Arthur’s Seat, un endroit au loin m’interroge : c’est quoi ce Parthénon qui surplombe la ville ?
Ni une, ni deux, un peu de frites au passage, je me rends à Calton Hill, moi, grande fan de l’Histoire.
Déception… arnaque.
Il y a bien plusieurs monuments :
- Le National Monument, surnommé « l’Athènes inachevée », inspiré du Parthénon, jamais terminé.
- Le Nelson Monument, une tour en forme de télescope dédiée à la victoire de Trafalgar.
- Le Dugald Stewart Monument de style néo-grec.
- L’Observatoire de la ville, récemment réaménagé, accueille aussi des expositions d’art contemporain.
Pas grand chose d’historique dans tout cela. Mais il y a une superbe vue sur Arthur’s Seat et Princes Street.
The Christmas Market
Beaucoup moins de monde vers 17 h. ll se tient principalement dans East Princes Street Gardens, mais s’étend souvent jusqu’à George Street, St Andrew Square et autour de The Mound. Si vous voulez y aller, il est installé de mi-novembre à début janvier. L’entrée est gratuite.
On rentre par un endroit du parc qui se pare de guirlandes (dont certaines sont à allumer soi-même en poussant sur un bouton), de lumières suspendues, de décorations en bois sculpté et de sapins géants et d’une grosse boule à neige dans laquelle il est possible de faire une photo de Noël.
On y trouve une grande roue illuminée, des manèges et des chalets en bois qui s’alignent comme dans un conte. L’odeur de vin chaud, de cannelle et de bratwurst flotte dans l’air, mêlée à celle des gaufres chaudes et des marshmallows grillés.
Derniers instants à Édimbourg
Après avoir récupéré ma valise, je file au Teuchter Bar (à ce stade, je pense que vous avez compris que j’adore ce lieu) pour manger un délicieux burger avant de rejoindre le dernier hôtel.
Mon repas englouti, je réserve un Uber pour me rendre au Holiday Inn Express Edinburgh. Il n’y a pas de transports en commun pour aller à cet hôtel. Petit coup de cœur pour ce lieu après avoir connu un hôtel soi-disant 3 étoiles. Accueil très sympathique, chambre grande, propre et beaucoup d’équipement, petit-déjeuner et navette jusqu’à l’aéroport.
Conseil : ne pas tirer sur la poignée rouge près du lit.
Visiter Édimbourg en 3 jours, ma conclusion
Je repars d’Édimbourg avec une étrange sensation, comme si une part de moi restait accrochée aux pavés de la vieille ville. J’ai adoré me perdre dans ses ruelles sombres et escarpées, sentir l’odeur du feu de tourbe en sortant d’un pub, ou contempler la ville depuis le sommet d’Arthur’s Seat, le vent fouettant mon visage. Ces moments-là, bruts et sincères, restent gravés.
Pourtant, tout n’a pas été parfait. Mon hôtel à Leith m’a laissé sur ma faim. Calton Hill m’a semblé un peu trop sage, presque figé. Et que dire des boutiques attrape-touristes qui dénaturent certaines rues du Royal Mile…
Malgré ces quelques ombres, Édimbourg m’a marquée. C’est une ville qui ne se donne pas tout de suite, mais dont les échos continuent de résonner longtemps après le départ.